Publié le 09/08/2023

Si le nombre de clubs a largement chuté depuis dix ans, un peu plus de quatre clubs sur dix comptent moins de 100 licenciés en France.

Lors de chaque intersaison, les Ligues et Districts valident des fusions entre clubs. Surtout au niveau rural. Pourtant, un peu plus de quatre clubs sur dix ont encore moins de 100 licenciés en France (42,08%). On retrouve même 116 clubs qui possèdent entre un à neuf licenciés (0,97%). Ce sont généralement des clubs partiellement inactifs qui comptent des équipes en entente ou faisant partie d’un groupement. Mais aussi quelques petits clubs de futsal.

Parmi ces clubs de moins de 100 licenciés, 2 669 comptent de 10 à 50 licenciés. C’est d’ailleurs le deuxième plus gros contingent (22,43%) sur la totalité des clubs français, devant les clubs de 50 à 99 licenciés (2 222, soit 18,68%), le premier étant les clubs de 100 à 199 licenciés (3024, soit 25,42%). Les clubs de moins de 200 licenciés représentent 9 821 clubs sur les 11 898 affiliés à la Fédération Française de Football, soit 67,50%. Pour aller plus loin, les clubs de moins de 300 licenciés représentent 82,54% du total des clubs français.

Les clubs de plus de 500 licenciés en augmentation

Logiquement, plus les clubs comptent de licenciés, moins ils sont nombreux. On retrouve ainsi 605 clubs de plus de 500 licenciés, soit 5,08% du total des clubs affiliés à la FFF. La Ligue de Paris Île-de-France se taille la part du lion avec 232 clubs devant Auvergne Rhône-Alpes (66), Hauts-de-France (52), Méditerranée (49) et Pays de la Loire (43). Seule la Ligue de Corse n’a pas de club de plus de 500 licenciés, l’AS Casinca en ayant 466 la saison dernière. On compte également 37 clubs de plus de 1 000 licenciés dont la très grande majorité se trouve dans la Ligue de Paris Île-de-France.

« Ces chiffres montrent la diversité de nos clubs mais surtout que le football français compte de très nombreux clubs au niveau rural, nous explique un élu fédéral. A quelques exceptions près, les plus gros clubs se trouvent dans les grandes villes et leur agglomération. Ce qui n’est d’ailleurs pas sans poser de problèmes de disponibilité des terrains. »